Le bus en folie

Hors les déplacements à Paris, le RCV utilise essentiellement le car. Transport à priori sécurisé, mais le risque demeure et les anecdotes foisonnent, en voici quelques unes :

C’est tout d’abord un déplacement avec l’équipe junior. Déplacement pas très long, mais le chauffeur habituel du car n’étant pas là, la patronne de la société, dame âgée sans doute de plus de 60 ans, très active, décide de remplacer au pied levé son chauffeur. A l’époque nos joueurs venant tous en mobylette, ils avaient avec eux, en plus de leurs sacs de sport, leurs casques de moto.

Très vite la situation devient dantesque. Les casques ne resteront pas sur les étagères au dessus des sièges, mais bien sur la tête des joueurs. La patronne avait une conduite telle que le port du casque était devenu une précaution indispensable. Tous les participant s’en souviendront, de ce bus où tous les passagers étaient casqués. La brave dame ne le remarquera même pas, trop occupée qu’elle était à éviter les obstacles, et c’est un miracle que nous sommes arrivés à destination.

Une autre fois, mais avec un autre transporteur, c’est une roue arrière qui s’est détachée, doublant le car sur une 4 voies en direction de Brest. Le réflexe du chauffeur a été d’accélérer pour rattraper sa roue!

Pour le premier déplacement à Paris en car couchette, ce qui semblait pratique, car nous étions censé dormir pendant le trajet, le samedi soir, et arriver frais et dispos le dimanche matin ( voir article « Sartrouville » ) . Le responsable du déplacement, (je ne souviens plus qui c’était) trouva plus sûr d’arrêter le car en cours de route pour nous permettre de bien dormir… Tellement bien qu’au petit matin il nous restait les 3/4 du trajet à faire, et que le repas du midi a du être écourté.

Nous avons pratiqué le car couchette à de nombreuses occasions, et notre chauffeur Dédé, qui nous a conduit assez souvent, nous a avoué qu’il grillait régulièrement les feux rouges, pour ne pas nous réveiller au cours du freinage.

Enfin, (quoique ce n’est sans doute pas fini) le plus spectaculaire a été l’incendie du car qui emmenait les joueurs a Montluçon, alors en Fédérale 1, le 11 janvier 2014. Heureusement il n’y a pas eut de blessés et Jean Claude Le Beller, courageux secrétaire de l’équipe, a sauvé les licences sans lesquelles le match ne pouvait se tenir. Mais tout l’équipement et les valises ont été détruits.

Les joueurs ont donc été obligés de s’échauffer sans leur équipement. (lol)

Vannes perdra le match 21à 20, aura le point de bonus défensif, mais ce ne sera pas une déculottée !

Rédacteur : René NEVE, le 21 janvier 2021

Publié par reneneve

Rugbyman passionné, éditeur du blog "wwww.depuisledebut.com", curieux et toujours à la recherche d'idées nouvelles, ouvert à toute collaboration "gagnant gagnant", je suis imprégné des valeurs de mon sport préféré, et de ses fondamentaux.

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